Aller au contenu

Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 1.djvu/276

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

nouvelles et sans la crainte de me présenter chez vous mal à propos, je serais venu déjà me mettre à votre disposition.

MADAME DE LA ROSERAYE

Vous êtes un ami trop nouveau, monsieur le baron, et un peu jeune pour que nous acceptions vos services ; je ne vous en remercie pas moins de nous les offrir.

HÉLÈNE

Il faut, ma mère, dire à monsieur de Rivailles le parti que nous avons pris de ne plus recevoir personne.

MADAME DE LA ROSERAYE

,

surprise.

Oui, en effet.

LE BARON

Monsieur de Rivailles attend, madame, que je vous apprenne moi-même le véritable motif de sa présence. J’avais prié mon neveu de se trouver ici pour être assisté d’un parent dans la démarche que je vais faire auprès de vous. Moi Charles-Frédéric-Guillaume, baron d’Holweck-Mickelbourg, prince de Mohr, gentilhomme du duché de Saxe, naturalisé citoyen français, ancien franc-maçon, auteur d’un mémoire sur le feu, couronné par l’Académie des sciences, j’ai l’honneur de vous demander la main de mademoiselle Hélène de la Roseraye.

MICHEL

Vous, vous, baron de Sainte-Périne, gentilhomme de la Salpêtrière !

MADAME DE LA ROSERAYE

,

l