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indignes violences ni de mes honteuses tentations. Je le bénirais cet homme qui me rendrait au respect de moi-même et me remettrait pour toujours dans un chemin paisible et honoré.

(Elle prête l’oreille et remonte au fond. Adèle entre.)


Scène III

ADELE, HELENE

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ADÈLE, d’un ton léger.


Monsieur le baron n’était pas rentré, madame, mais j’ai trouvé le valet de chambre qui a été lui porter la lettre à son cercle.

HÉLÈNE

Pourquoi riez-vous ?

ADÈLE

Madame aurait bien tort de s’inquiéter. Jean, le domestique de monsieur le baron, m’a bien reconnue, et comme il a oublié d’être bête, celui-là, il a compris tout de suite. Dites à votre maîtresse, qu’il lui a fait, que son appartement est préparé depuis longtemps ; j’ai des ordres pour la recevoir.

(Hélène, humiliée de ce propos, traverse rapidement la scène et rentre à gauche.)