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Page:Becque - Théâtre complet, 1890, tome 1.djvu/313

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Souviens-toi de ton amour pour elle… mais rappelle-loi donc, rappelle-toi cette nuit épouvantable, où un homme égaré par la vengeance, le couteau à la main.

MICHEL, tombant dans un fauteuil, suffoquant.

Assez, assez, assez.

HÉLÈNE

Cette jeune femme vêtue d’une robe blanche, qu’elle était indigne de porter… reconnais-la… c’est moi, moi, Hélène, la douleur et le repentir m’ont purifiée ; reconnais-moi pour me pardonner.

MICHEL

Pourquoi me faites-vous peur ?… Je ne les ai jamais vus, ces gens-là. ? Est-ce que je peux vous défendre., je suis trop faible pour vous défendre.

HÉLÈNE

Il a tout oublié.

MICHEL

Laissez-moi… qu’on ne me parle plus… vous me cassez la tête… Ah ! ma pauvre tête… elle s’embrouille… Je m’en vais… au secours… à boire… écoutez… là…là… aidez-moi donc. ?

(Il balbutie et regarde Hélène qui, tout en, le suivant des yeux, s’est dirigée vers la chambre de gauche pour chercher du secours. Courant sur elle.) Tu m’emportes mes diamants… mes diamants ! où sont mes diamants ?

{{di|(Il pousse un cri, et se précipitant sur ses appareils, il démasque