Page:Becquerel - Exposé élémentaire de la théorie d’Einstein et de sa généralisation.djvu/121

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
117
APPLICATIONS DE LA LOI D’EINSTEIN

suivante. Considérons une des vapeurs lumineuses présentes sur le Soleil ; les raies spectrales de cette vapeur doivent, dans le spectre solaire, nous paraître déplacées vers le rouge, par rapport à la position des raies de la même vapeur dans le spectre obtenu au laboratoire. Ce déplacement est très faible (0,011 unité d’Angström pour le milieu du spectre).

M. A. Pérot, ayant comparé dans le spectre solaire et dans le spectre obtenu au laboratoire les positions de raies du cyanogène et du magnésium, a établi qu’après corrections de déplacements dus à des causes connues, il subsiste un écart égal, dans les limites d’approximation des mesures, à celui prévu par Einstein. Le même résultat a été obtenu par MM. Buisson et Ch. Fabry pour de nombreuses raies du fer.