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Page:Becquerel - Exposé élémentaire de la théorie d’Einstein et de sa généralisation.djvu/168

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APPENDICE

Si l’on admet que l’Univers est euclidien à distance infinie de toute matière, la loi de la gravitation dans le vide est nécessairement (voir chap. x).

Mais si l’Univers est courbe dans son ensemble et si l’espace est fini, il n’est plus nécessaire de conserver comme solution limite, et la covariance est respectée si l’on pose

(12-1)

étant une constante universelle certainement très petite. Pour le moment nous supposerons

est la seule expression générale d’un tenseur du second ordre, fonction seulement des et de leurs dérivées, ne contenant pas de dérivées d’ordre et linéaire par rapport aux dérivées secondes.

2o THÉORÈME FONDAMENTAL. — La divergence du tenseur

est identiquement nulle, ce qu’on peut écrire

(12-2)

Ces quatre identités sont celles qui réduisent à 6 le nombre des conditions exprimant la loi de la gravitation dans le vide (Ch. x, p. 108).

3o ÉQUATIONS DES GÉODÉSIQUES. — Soit le vecteur contrevariant Sa dérivée covariante est

(12-3)