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L’INVARIANCE DE LA VITESSE DE LA LUMIÈRE

système du système puisque les lois physiques sont les mêmes dans ces deux systèmes (principe de relativité), la vitesse de la lumière devrait aussi être plus grande dans que dans  ; on arriverait à une contradiction. Il faut donc que la vitesse de la lumière soit une constante universelle.

Il est essentiel de bien préciser la signification de ce résultat : nous supposons que, dans divers systèmes en translation uniforme, les observateurs sont munis des mêmes étalons de longueur, c’est-à-dire de règles qui, si on les mettait à côté les unes des autres dans un même système (et bien entendu dans des conditions physiques rigoureusement identiques), auraient la même longueur ; nous supposons aussi que les observateurs ont des horloges étalons identiques (appendice, note 4). Dans ces conditions, si ces divers observateurs prennent, chacun dans son système, une base (de longueur et d’orientation quelconque) et mesurent le temps employé par la lumière à parcourir cette base, en divisant le nombre qui mesure la base par le nombre qui mesure l’intervalle de temps, ils doivent tous trouver le même quotient.