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chapitre II. — la recherche du mouvement absolu.

lumière monochromatique et en pointant à l’infini, des anneaux circulaires.

Si les deux bras de l’appareil ont même longueur, c’est-à-dire si et coïncident, en inclinant légèrement on voit des Fig. 5.
franges rectilignes localisées sur ce sont les franges d’égales épaisseurs de la lame d’air comprise entre et En lumière blanche, on voit une frange centrale noire et, de part et d’autre de la frange centrale, quelques franges irisées.

La Terre est en mouvement dans l’éther ; donc, pour l’observateur entraîné avec elle, la vitesse de la lumière doit dépendre de la direction.

Considérons de nouveau la surface sphérique sur laquelle doit se trouver un ébranlement lumineux au bout de l’unité de temps. La Terre se trouve en par ce point, menons des parallèles aux Fig. 6.
deux bras de l’appareil : et sont les vitesses de la lumière, relativement à l’observateur, suivant les directions des deux bras de l’interféromètre ; ces vitesses, ainsi que les vitesses suivant les directions opposées (retour des rayons) étant inégales, la frange centrale ne doit pas occuper la position qu’elle aurait si la vitesse était la même suivant les deux bras, et cette frange doit se déplacer quand on tourne l’appareil, qui est mobile sur une plate-forme.

Supposons qu’en faisant tourner l’appareil on n’observe aucun déplacement des franges par rapport au réticule de la lunette ; si

BECQUEREL.
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