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première partie. — la relativité restreinte.

centriques ; la distance qui sépare deux ondes successives sur une droite quelconque passant par est égale à La hauteur du son Fig. 8.
perçu par l’observateur est égale au nombre des ondes qu’il reçoit dans l’unité de temps. Si l’observateur se dirige vers la source, il reçoit un plus grand nombre d’ondes dans l’unité de temps et par conséquent, perçoit un son plus aigu ; s’il s’éloigne de la source, il perçoit, au contraire, un son plus grave. Ce qui est changé, par le fait du mouvement de l’observateur, c’est la vitesse du son relativement à l’observateur ; pour lui, le son a une vitesse étant la vitesse de l’observateur comptée positivement s’il s’éloigne de la source.

Considérons, d’autre part, une source en mouvement ; les sphères ne sont plus concentriques : elles sont plus serrées dans le sens du mouvement, plus écartées dans le sens opposé, la différence des rayons de deux sphères successives étant d’ailleurs toujours égale à Ce qui est changé, par le fait du mouvement de la source, ce n’est plus la vitesse relative du son, c’est la distance des ondes, c’est la longueur d’onde pour l’observateur. Dans le sens du mouvement, cette distance des ondes succes-