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que nous en ont laissées quelques historiens, entre autres Jean de Hauteville, qui écrivait avant que Philippe-Auguste eût fait disparaître une partie de cet édifice pour construire le mur d’enceinte de Paris ; il prétend que le principal bâtiment était situé sur la partie la plus élevée de la montagne[1]. Du même côté, et au-delà, se trouvait la place d’armes, ou le campus, désigné par Ammien Marcellin[2]. À ce campus, qui devait occuper les emplacemens de l’ancien couvent des Jacobins, de la place Saint-Michel, etc, aboutissait la voie romaine d’Orléans à Paris, par le village d’Issy.

Toute cette partie méridionale dépendait du palais des Thermes, puis-

  1. Voici, en effet, le titre du chapitre où cet écrivain décrit ce palais : De aulâ in montis vertice constitutâ.
  2. Amm. Marcell., lib. 20, cap. 4. — Voir aussi Zozime (édition d’Oxon), lib. 3, pag. 152 et 710.