soit un grand arbre, un autre accident de terrain, une clairière de la forêt, etc., répondant aux heures du jour ; et quand cet objet arrivait en ligne, entre nous et le soleil, il donnait l’heure. En plein champ, l’ombre projetée, sur le sol valait une aiguille sur un cadran. Quand le soleil était couvert, par habitude d’observation, on se trompait peu et rarement.
De cette manière ou se faisait aussi, sans équerre ni compas, une rose des vents dont l’habitation de la ferme était le centre et dont les rayons s’arrêtaient au cercle de l’horizon sur des objets indiquant les points cardinaux, le Nord, le Sud, l’Est et l’Ouest, puis les points intermédiaires, le Nord-Est, le Sud-Est, le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, etc. La direction et les variations du vent étaient interprétés comme annonçant le beau ou le mauvais temps et on agissait en conséquence ; c’était leur baromètre. À leur manière, ils étudiaient aussi très attentivement le firmament et y voyaient des indices qui les trompaient peu. Ils avaient même des opinions astronomiques, ou plutôt astrologiques, fondées sur des traditions ou sur des observations pratiques. Elles ne s’accor-