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Page:Bellerive - Brèves apologies de nos auteurs féminins, 1920.djvu/131

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Andrée Jarret

âme se rythme aux lois d’une morale très élevée. Elle est doucement dominée, disciplinée par sa foi de chrétienne. Et alors, avec quelle sérénité apaisée, sous ce charme légèrement capiteux qui la distingue parfois, Mlle Charette nous parle d’actes désintéressés, fraternels et pacifiants !

« L’auteur de Nuances nous donnera sans doute bientôt, — ses essais littéraires nous rendent exigeants, — une œuvre plus ample, plus forte, où elle gardera ce même souci de la forme délicatement ornée. »

Contes d’hier, par Andrée Jarret, sont peu connus à Québec, cependant la Bonne Parole de juin 1918, en leur consacrant ces lignes nous les fait regretter.

« Nous recevons ce petit volume de format élégant et de lecture facile. Le Conte se prête admirablement à " faire passer une vérité, comme il est dit dans la préface de cet ouvrage, à donner une leçon, à montrer très beau le devoir très pénible, à élever d’une poussée soudaine l’âme hésitante vers son idéal noble et pur ”. Telle fut l’intention de l’auteur. Elle a voulu également enchâsser dans ces petits récits — “ sertis de réminiscences d’enfance — la poésie de la vie familiale, ” des choses de chez nous. Nous devons l’en féliciter. »

'Moissons de Souvenirs, par Andrée Jarret. Dans le Devoir du 7 février 1920, on peut lire l’appréciation suivante de ce livre ;

« Voici un petit livre délicieusement pensé et écrit. Son titre modeste dissimule l’exquis roman