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Auteurs féminins

de deux âmes d’enfants qui s’ouvrent l’une à l’autre et qui, à l’heure où se réalisent les rêves, se reprennent pour se donner à Dieu. Sur cette trame candide et tenue, courent en délicates broderies les plus menues mais aussi les plus précises, les plus pures, les plus pénétrantes études d’âme ; d’une âme d’enfant, toute en surface ; d’une âme d’adolescente toute en contrastes et en contradictions ; d’une âme virginale, toute en profondeur, en inquiétudes et en élans ; d’une âme d’ailleurs très fine et nuancée ; et ce qui à ce livre charmant confère pour nous un intérêt particulier, d’une âme du terroir, très spécifiquement canadienne. »

Puis dans un autre journal ou revue, on y lit ces lignes :

« Douée d’un talent très personnel et d’un sens d’observation très aigu, Mlle  Jarret a mis dans ses récits beaucoup de couleurs et de variété. On s’intéresse comme à des héros de romans, aux personnages qu’elle nous présente et que l’on suit avec sympathie à travers les pages du livre. Ne sont-ils pas, du reste, un peu des héros, ces adolescents qui s’en vont, le front dans l’azur, vers la suprême immolation de leur jeunesse au Dieu que dès l’enfance ils ont appris à prier ? Car c’est sur un adieu au monde que se ferme ce livre, et c’est sur l’autel du sacrifice que l’auteur dépose la moisson dorée de ses souvenirs. » ”

'L’homme du Jour, par Marie-Rose Turcot. Au sujet de ce livre, un de ses admirateurs nous en donne ainsi ses impressions dans le Soleil :