ces effets non à la naphtaline, mais à la surexcitation d’une plaie que l’animal a au genou gauche, et qui a été irritée pendant les exercices de ferrure pour lesquels le sujet a servi.
Le soir l’animal est sacrifié pour les opérations. L’autopsie ne montre pas d’irritation dans l’estomac, ni dans l’intestin, c’est à peine si on trouve quelque petites plaques rouges très-peu marquées dans l’intestin grêle. Celui-ci contient des matières alimentaires délayées dans une quantité de liquide plus grande que d’habitude chez les, solipèdes. Ce liquide est glaireux et présente une très-légère nuance jaune. Les glandes annexées au tube digestif n’offrent rien de particulier ; les reins non plus, mais la vessie montre une coloration rouge bien marquée sur toute l’étendue de la muqueuse.
XVIII. — 1er avril 1876. Chien de rue, 2 ans. On fait une incision à la peau et on applique dans le tissu conjonctif sous-jacent, un gramme d’une solution concentrée de naphtaline dans l’huile d’olive. Pas d’effets appréciables.
XIX. — 8 avril 1876. Chien dogue 3 ans. On lui fait une friction avec 15 grammes d’huile d’olive à laquelle on a ajouté 4 grammes de naphtaline. On opère à la face interne de la cuisse gauche, et sur une surface de moins d’un décimètre carré. Cette friction n’a été suivie d’aucune modification.
Ces deux dernières expériences ont été répétées plusieurs fois ; mais elles ont donné toujours les mêmes résul-