tats ; nous pensons qu’il suffit de signaler ces deux observations pour ne pas tomber dans des redites inutiles.
Nous terminerons l’exposé des observations, en donnant connaissance de quelques faits spéciaux observés en administrant à deux chiens de la naphtaline en solution dans l’huile.
XX. — 24 avril 1876. Chien bichon, 10 mois. On fait dissoudre 4 grammes de naphtaline dans 40 grammes d’huile d’olive ; la solution n’est pas tout à fait complète. On donne 32 grammes et demi de cette préparation ; le sujet vomit deux fois, et il est impossible de continuer l’administration. L’animal tombe et reste couché en décubitus latéral. La respiration est très-accélérée ; la circulation est précipitée, on compte cent soixante-dix pulsations par minute ; les muqueuses sont injectées, principalement la conjonctive. La pupille est très-dilatée, elle occupe toute la surface de la cornée transparente. Le sujet est raide en partie, il éprouve des convulsions cloniques bien visibles aux membres. Ceux-ci éprouvent des flexions subites marquées surtout aux membres antérieurs ; la contraction des muscles pectoraux semble être le point de départ de l’action qui agit sur ces membres ; aussi voit-on leur flexion se manifester au commencement de chaque mouvement inspiratoire. L’animal reste dans cet état pendant trente minutes. Il se lève non sans difficulté et reste un instant étourdi comme dans un état d’ivresse ; il essaye de marcher, mais il ne peut y réussir. Les membres postérieurs agissent, mais les antérieurs ne peuvent fonctionner et ils refusent d’obéir à l’impulsion des membres postérieurs. Enfin, après une marche titubante, l’animal paraît remis tout à fait ; dans quarante minutes tout a disparu.