et dans sa position, devrait avoir plus d’empire sur vous.
— Oh ! elle en a beaucoup.
— Elle l'exerce mal, alors, et elle n’en est que plus dangereuse.
Décidément j’étais parvenu à émouvoir Paule ; pour la première fois elle me tenait tête. Aussi, à chacune de ses répliques, mon courage grandissait-il. Peut-être avais-je enfin trouvé sa corde sensible : son amitié pour Mme de Blangy, sa crainte de la perdre, allaient sans doute la décider à capituler avec moi.
Au bout d’un instant, elle reprit :
— Quelle conclusion faut-il tirer de tout ce que vous venez de me dire ?
— Oh ! fis-je ; décidé à frapper brusquement un grand coup, une conclusion des plus simples : vous ne verrez plus la comtesse.
— Vraiment ? Plus du tout !
— Plus du tout.
— Et si je voulais continuer à la voir ? s’écria-t-elle, en sortant tout à fait, cette fois, de son calme ordinaire.
— Je vous en empêcherais, répondis-je.
— De quelle façon ?