tié, je vous rendrais presque un service, et tenez, je vais
sous le rendre sous la forme d’un bon conseil.
— Volontiers.
— Retournez au plus vite chez Mme de F… où je vous ai rencontré l’année dernière, dites-lui : « Madame, vous devez avoir un nouvel assortiment de jeunes filles à marier. Soyez assez bonne pour les faire défiler devant moi, je vous jure cette fois de me décider. »
— En d’autres termes, comtesse, fis-je observer, vous me conseillez de ne pas songer à Mlle Paule.
— Je vous conseille simplement de retourner chez Mme de F…
— Parce que Mlle Giraud ne fait pas partie de son assortiment.
— Comme vous voudrez. Voilà le conseil donné, le suivrez-vous ?
— Je désirerais auparavant savoir s’il est bien désintéressé.
— Monsieur ! vous dites…
— Oui, dans le conseil que vous venez de me donner avec une bienveillance dont je vous remercie, n’entre-il pas un peu d’égoïsme