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Page:Beltjens - À l’Auteur des Chansons des Rues et des Bois, paru dans La Revue belge, 15 mars 1891.djvu/25

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Maître, prends garde à la chicane :
On complote au bois de Meudon.
Déjà le moineau franc ricane :
Je sais qui sera le dindon.

Est-ce permis, dit le grand chêne, —
Tandis qu’à travers les vallons
La froide brise se déchaîne, —
De colporter dans les salons

Tous les parfums de mes pelouses,
Et, quoiqu’habile à me choyer,
De rendre mes branches jalouses
Des bûches qu’on jette au foyer !

La Belle au bois s’éveille en songe
Et fait la moue à Cendrillon ;
La cigale crie au mensonge,
Et cherche querelle au grillon.