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Page:Beltjens - À l’Auteur des Chansons des Rues et des Bois, paru dans La Revue belge, 15 mars 1891.djvu/26

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« On est en pleine décadence, »
Fait en sourdine la fourmi.
« Ayant chanté, ce grillon danse.
On ne fait plus rien à demi. »

Aux mois condamnés à la prose
Ta Muse offrant ce fin ragoût
Donne au pauvre Avril la névrose
Et la jaunisse au mois d’Août.

À l’Hippocrène de Sologne,
Voyant Novembre se griser.
Mai dit : « C’est de l’eau de Cologne. »
Et se démène à tout briser.

Il exhibe son monopole
De parfumeur accrédité
Que, sous la céleste coupole,
Il tient de toute éternité.