Page:Beltjens - Le condor captif, Aurore, 1885.djvu/12

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N’assouvit les désirs aux cris impérieux ?
Que faut-il à ta soif que rien ne désaltère,
Et quel es-tu, chez nous, hôte mystérieux ?

Dans nos âmes qu’emplit ta voix sombre et plaintive,
Dans nos cœurs par ton bec et tes ongles tordus,
C’est toi qui veux rouvrir ta grande aile captive,
Ô Souvenir, oiseau des Paradis perdus !


Charles Beltjens