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Page:Belzoni - Voyages en Égypte et en Nubie, 1821, tome 1.djvu/219

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une seconde chambre, pratiquée au-dessus de la première, est éclairée par deux fenêtres comme celles de l’étage inférieur ; mais, sur le devant, cette seconde chambre s’est écroulée. Aux deux côtés des fenêtres on observe des entailles ; peutêtre servaient-elles pour y fixer des volets. L’intérieur de ce bâtiment ne contient point d’hiéroglyphes ; mais le dehors en est couvert. En face de l’édifice, deux murs servent d’avenue à la porte d’entrée.

A cent toises de là, du côté de l’ouest, s’élève le grand temple. De vastes propylées y précèdent l’entrée d’une cour ; les murs en sont revêtus d’hiéroglyphes profondément entaillés. L’entrée, ornée de la même manière, conduit à la première cour, d’où l’on passe, par une grande porte, à la seconde. La grande cour, qui est la première, est décorée sur les deux côtés de portiques. Celui de la droite est soutenu par sept pilastres, sur le devant desquels on voit sculptées des figures colossales ; le portique de la gauche s’appuie sur huit-colonnes surmontées de chapiteaux, de la forme du lotus. De belles sculptures, représentant des combats, des hommes, des chars, des captifs, des esclaves, des processions, offrandes, sacrifices et initiations, et si bien décrites par M. Denon, déco