Page:Belzoni - Voyages en Égypte et en Nubie, 1821, tome 1.djvu/411

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rain. Dans le champ supérieur un grand nombre d’hommes tirent une chaîne attachée à une momie debout qui paraît résister à tous leurs efforts. Les deux champs inférieurs renferment des processions funèbres et une rangée de momies déposées horizontalement à terre dans des cadres. Sur le mur de gauche on a figuré un cortége militaire et mystérieux, où toutes les personnes ont les regards fixés sur un homme dont la taille est de beaucoup supérieure à la leur, et qui est tourné vers eux. On distingue à l’extrémité de ce cortége des hommes de trois sortes de nations qui différent des autres individus, et qui représentent évidemment des Juifs, des Ethiopiens et des Perses. Derrière eux paraissent des Égyptiens dépouillés de toute parure, comme si c’étaient des captifs délivrés, et rendus à leur patrie ; ils sont suivis d’une figure à tête d’épervier, représentant, à ce que je suppose, la divinité protectrice [1].

J’annonce avec plaisir que le docteur Young, qui, après une longue étude des hiéroglyphes, est parvenu à en déchiffrer un grand nombre, a trouvé les noms de Nichao et de Psammis son fils, dans les hiéroglyphes que j’ai dessinés

  1. Voyez ce cortège représenté dans les planches 6, 7 et 8 de l’Atlas.