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en nubie, etc.

Mon guide leur raconta à ce sujet plusieurs histoires merveilleuses, entre autres celle d’une excursion qu’il prétendait avoir faite avec des camarades du côté du sud, où il avait rencontré, à ce qu’il disait, une tribu d’hommes tout différens de nous, puisqu’ils marchaient comme les chiens, tandis que leurs femmes se battaient contre les autres tribus. Ce peuple, ajouta le guide, est si loin que leur bellad ou village, est près des nues, et qu’en gravissant le sommet d’une haute colline, on pourrait le toucher des mains. Les Bédouins croient en général que le ciel et la terre se touchent à l’horizon.

Pendant que cette conversation se tenait autour de moi, les autres cheiks formaient un cercle où l’on était en consultation ; l’intention que j’avais manifestée de visiter tout le pays d’alentour pour voir si j’y trouverais de vieilles pierres, les avait consternés. Trois hommes apportèrent plusieurs grandes écuelles remplies de riz ; après en avoir mis une devant moi, ils placèrent les autres devant leurs compatriotes.

    voyage à la même Oasis ; il y a mesuré et dessiné trois temples ; mais les indigènes l’ont empêché de pénétrer dans un lieu mystérieux, appelé île d’Araschie. M. Drovetti a fait ensuite le tour de l’île, sans y apercevoir des monumens anciens. (Le Trad.)