Page:Belzoni - Voyages en Égypte et en Nubie, 1821, tome 2.djvu/322

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châteaux entoures d’eau, qui y figurent, représentent les îles fortifiées du Batn-el-Hadjar, où l’on trouve encore tant de ruines en briques ? La’coiffure des fugitifs qui n’est qu’une chevelure coupée en rond, et non pas un bonnet, comme on l’a dit par erreur, et leur barbe courte et étroite convient parfaitement aux Noubas méridionaux dont le teint est d’un cuivre foncé. Il est facile à croire que les habitans des districts stériles de Nubie, et du Batn-el Hadjar, convoitaient anciennement les richesses de l’Égypte, et excitaient fréquemment le ressentiment des monarques de Thèbes par les excursions qu’ils faisaient de leurs forts dans les provinces égyptiennes.

Je ferai remarquer seulement sur cet intéressant passage que Burckhardt se trompe en croyant que le temple d’El-Kalabché est le seul dont les sculptures fassent allusion aux guerres lointaines d’un des rois d’Ëgypte. On peut voir par le voyage de M. Belzoni, que la giraffe et d’autres animaux des pays situés au midi de l’Égypte, sont représentés sur divers monumens antiques le long du Nil.

Tom. I, p. 1l6. Temple de Dakké.

M. Burckhardt qui a décrit le temple de Dakké très en détail, rapporte la même inscription, mais avec quelques différences. Comme ce voyageur en a copié deux autres, je vais les transcrire ici toutes les trois d’après sa relation.

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