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Page:Benjamin - Le Major Pipe et son père, 1918.djvu/149

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LE MAJOR PIPE ET SON PÈRE

pour voir chaque ville, mais… le rapport, les distances…

— Je prendrai, dit M. John Pipe. Et alors le troisième jour nous rentrerons.

— Déjà ?

— Pour partir, car nous irons à Harwich, base navale, yes… Puis, le lendemain, nous verrons une grand camp, si vous êtes pas encore fatigué de voir des armées.

— Cher monsieur Pipe, c’est vous qui choisirez, selon vos préférences.

M. John Pipe eut un charmant rire :

— Oh ! moi je préférerais vous emmener dans le campagne, mongsieur Bâbette, jouer du flûteau dans les prairies ; mais que dirait mon Gouvernement ?… Pourtant, le dimanche étant jour du Seigneur et non de l’État, je vous prierai, le dimanche, venir voir les autours de Londres. Ce sera votre, dernier jour. Nous visiterons plus rien sur le guerre.

— Eh ! bien, mais, dit Barbet, voilà un programme complet. Et… aurons-nous, — je vous demande cela par curiosité, — une réception quelconque ?

— Il y a ce soir.

— Ce soir même ?