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Page:Benjamin - Le Major Pipe et son père, 1918.djvu/148

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LE MAJOR PIPE ET SON PÈRE

— C’est pourquoi, reprit M. John Pipe, sortant avec la meilleure grâce du monde des ordres, des plans, tout le programme, ce soir, mongsieur Bâbette, nous partons, vous voyez, et nous allons vers Sheffield.

— Sheffield. Parfait ! Vous connaissez ?

— Du tout.

— On y fabrique des rasoirs ?

— Yes, ils disent, et, aussi, quelques gros canons.

— Passionnant !

— Si on comprend.

— Dame, moi, depuis que j’ai vu les forts de l’Est…

— Ah ! yes… Et alors, après-demain, nous devrons aller à Glasgow.

— Glasgow ? Attendez. C’est tout à fait… là-bas ?

Barbet faisait un geste circulaire pour ne pas se compromettre.

— Sur le Clyde, dit M. John Pipe.

— C’est cela, fit Barbet.

Il ajouta :

— Si vous aviez une carte… une… petite carte… ça m’amuserait pour le voyage.. non