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Page:Benjamin - Le Major Pipe et son père, 1918.djvu/198

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LE MAJOR PIPE ET SON PÈRE

french journaliste, dit M. John Pipe, chargé d’un mission pour tout savoir dans ce qu’on pourra lui montrer.

Le Commodore était raide, mais il eut un large mouvement de mâchoire, et il en sortit le mot « Yes ». Puis il guida ces messieurs vers le quai au bord duquel on voyait des masses grises émergeant de l’eau.

— Sous-marins, prononça le Commodore.

— Ah ! très bien. Dites-lui vite, glissa Barbet, que je me passionne pour cette question sous-marine.

— Yes. Mongsieur Bâbette, dit M. John Pipe, il avait beaucoup écrit déjà sur les sous-marins grands articles à retentissement : « Défendez-vous vous êtes pas défendus ! »

— Non, ça, murmura Barbet, c’est sur les forts de l’Est… mais ça ne fait rien.

Et prenant la parole lui-même, il dit avec gravité :

— Mon commandant, je suis envoyé par le Gouvernement français pour me rendre compte de la manière décisive dont vous luttez contre les pirates.

De grosses gouttes, puis une averse drue, furent la réponse, en même temps qu’un second « Yes »