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CHAPITRE XII


MORHANGE SE LÈVE ET DISPARAÎT


Ma fatigue était telle que je ne fis qu’un somme jusqu’au lendemain. Je me réveillai vers trois heures de l’après-midi.

Immédiatement, je songeai aux événements de la veille, et ne manquai pas de les trouver très étonnants.

— Voyons, me dis-je. Procédons par ordre. Il faut d’abord consulter Morhange.

En outre, je me sentais un formidable appétit.

Le timbre indiqué par Tanit-Zerga était à portée de ma main. Je le heurtai. Un Targui blanc parut.

— Mène-moi à la bibliothèque, — commandai-je.

Il obéit. En traversant de nouveau un labyrinthe d’escaliers et de couloirs, je compris que je ne saurais jamais me retrouver sans aide.

Morhange était effectivement dans la bibliothèque. Il lisait avec intérêt un manuscrit.

— Un traité perdu de Saint-Optat, — me dit-