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Il rentra peu après dans le bureau, et jeta un coup d’œil sur les quelques revues qui venaient de me parvenir.


Il parcourait en même temps le dernier numéro de la Zeitschrift der Gesellschaft für Erdkunde in Berlin.

— Oui, répondis-je. — Ces messieurs veulent bien s’intéresser à mes travaux sur la géologie de l’Oued Mia et du haut Igharghar.

— Cela peut m’être utile, — murmura-t-il, continuant à feuilleter la revue.

— À ta disposition.

— Merci. Je crains bien de n’avoir rien à t’offrir en échange, à part Pline peut-être. Et encore… Tu connais certainement aussi bien que moi ce qu’il dit de l’Igharghar, d’après le roi Juba. Au reste, viens m’aider à mettre en place tout cela, et tu verras si quelque chose te convient.

J’acceptai sans me faire prier davantage.

Nous commençâmes par mettre au jour divers instruments météorologiques et astronomiques : des thermomètres Baudin, Salleron, Fastré, un anéroïde, un baromètre Fortin, des chronomètres, un sextant, une lunette astronomique, une boussole avec lunette… En résumé, ce que Duveyrier appelle le matériel le plus simple et le plus facilement portatif à dos de chameau.

À mesure que Saint-Avit me les tendait, je rangeais ces instruments sur l’unique table de la pièce.