C’eſt la vertu qui parle, & non pas le peché,
C’eſt le reſſentiment d’une ame genereuſe
Des beautez du trépas ſeulement amoureuſe.
Cette femme eſt ſubtille, & les traits de ſa main
Temoignent que ſon cœur braſſe un mauvais deſsein.
Son ame à la douleur ne ſe met plus en proye,
Et ſon front est le ſiege où preſide la joye.
„ Il ſe faut deffier d’un affligé qui rit,
„ Souvent le déſeſpoir tâche de ſe contraindre,
„ Et le flambeau luit mieux eſtant preſt de s’éteindre.
Cette prompte alegreſſe a la mort pour objet,
Et l’eſpoir qu’on luy donne eſt moins que ſon projet,
Quoy qu’un tel changement monſtre qu’elle ait envie
De vous plaire, ô Ceſar ! Et de cherir ſa vie,
Peut-estre qu’elle trame un deſsein different,
Et qu’imitant le cigne elle chante en mourant.
Que