Page:Benson - Le Maître de la terre.djvu/121

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— Oh ! pas absolument nécessaires ! mais cependant vous aimeriez à les donner ?

— Je le ferai, si seulement je le puis : mais, ce qui était nécessaire, je l’ai fait déjà !

— Oui ! dit-elle doucement. Eh ! bien, père Franklin, j’imagine que vous n’espérez point que mon mari vous donne la permission de revenir ici : mais je suis heureuse que vous ayez fait ce que vous estimez nécessaire. Ce sera, sans doute, une satisfaction pour vous, et c’en sera une autre pour la pauvre chère créature de là-haut. Et quant à nous… — elle serrait expressivement le bras de son mari — cela ne nous gêne en rien. Oh ! mais il y a encore quelque chose…

Elle se tut un moment, et Percy se demanda ce qui allait venir.

— Vous autres, — les chrétiens, — excusez-moi si ce que je vous dis vous parait désagréable ! — mais le fait est que vous avez la réputation de compter les têtes de vos adhérents, et de tirer grand parti des conversions que vous faites. Eh ! bien, nous Vous serions fort obligés, père Franklin, si vous vouliez nous donner votre parole de ne point rendre public ce… cet incident ! Une telle publicité affligerait mon mari, et pourrait lui causer toutes sortes d’ennuis.

— Madame… commença le prêtre.

— Un moment encore ! Comme vous voyez, nous vous avons parfaitement traité. Il n’y a eu, de notre part, aucune violence. En outre, nous vous promettons de ne point faire de scène, là--