Page:Benson - Le Maître de la terre.djvu/122

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haut, avec notre mère. Mais vous, en échange, voulez-vous nous promettre ce que je vous demande ?

Percy avait pris déjà le temps de réfléchir, et il répondit sur-le-champ :

— Certes, madame, je vous promets cela !

Mabel eut un soupir de satisfaction.

— Voilà qui est parfait ; nous vous en serons obligés… et je crois pouvoir vous dire que, peut-dire après avoir pesé le pour et le contre, peut-être mon mari ne refusera-t-il pas de vous laisser revenir ici, une autre fois, pour donner votre communion, et puis encore votre… enfin l’autre chose !

Et, comme son mari recommençait à s’agiter nerveusement :

— En tout cas, reprit-elle, nous verrons ! Nous savons votre adresse, et nous vous ferons dire !… À propos, père Franklin, est-ce que vous retournez à Westminster, cette nuit ?

Il fit un signe de tête affirmatif.

— J’espère que vous pourrez vous frayer un passage : mais vous allez trouver Londres tout sens dessus dessous. Peut-être avez-vous déjà entendu que…

— Felsenburgh ? demanda Percy.

— Oui, Julien Felsenburgh ! — reprit doucement la jeune femme, pendant qu’une flamme singulière s’allumait brusquement dans ses yeux. — Julien Felsenburgh ! répéta-t-elle. Il est ici, comme vous le savez ! Il va séjourner quelque temps en Angleterre.