Page:Bentzon - Le Roman d’un muet, 1868.djvu/126

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Par mon père, je sus la vérité. Il m’apprit que Jane avait trouvé, grâce aux soins de ma belle-mère, une place de demoiselle de compagnie dans une famille anglaise qui traversait Paris avant de s’en retourner aux Indes. C’était à bord de l’Astrea, en partance pour Bombay, qu’elle m’avait écrit
 
 

Le manuscrit du comte Émile de Brenne restait inachevé. Ses héritiers trouvèrent, intercalé dans les derniers feuillets, un numéro du journal le Times, où était marqué en rouge un paragraphe ainsi conçu :


« Le steamer l’Astrea de la compagnie des Indes, parti de Suez le 20 juillet, — destina-