Page:Bentzon - Le Roman d’un muet, 1868.djvu/234

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un peu. Elle entra dans la maison, fit appeler les enfants, causa avec sa nourrice de l’étable et de la basse-cour, puis, se sentant grand appétit, demanda si un lunch de lait et de pain bis serait agréable à Gaston. Il accepta.

La fermière, au lieu d’un goûter, leur prépara un repas complet, qu’elle servit avec une grande exubérance d’attentions et de bonne volonté, dans la plus jolie salle à manger du monde. Car il faut vous dire que les Roches ont dégénéré ; c’est tout ce qui reste d’une châtellenie ; dans le potager semé de choux et autres légumes des plus humbles, les quinconces rappellent encore l’existence d’un beau parc. À l’extrémité de l’un d’eux s’élève certain monument en forme de rotonde, que quelque aïeule de M. de Vallombre, possédée des goûts champêtres de madame du Barry,