la faiblesse, et la preuve c’est que je crois le moment venu d’éclairer Éliette de bonne sur sa situation véritable, afin qu’elle puisse défendre sa sœur contre l’influence malsaine et dangereuse de cette maison-ci… oui, de notre maison, où l’on n’entend parler, je suis fâché de vous le dire, que de frivolités de toutes sortes…
— Monsieur Darcey ! »
Sans tenir compte de l’indignation de sa femme, celui-ci ouvrit une porte et appela Yette qui goûtait dans la pièce voisine avec Cora et Mlle Polymnie.
« Venez toute seule, dit-il, nous avons à causer de choses graves. »
Yette rougit légèrement.
« Allons, venez ! »
Elle alla s’asseoir sur le canapé, à côté de Mme Darcey, en face de son tuteur, et attendit ce qu’on avait à lui dire.
« Éliette, reprit M. Darcey, je me suis informé auprès de Mlle Aubry ; vous arrivez à la fin de vos classes, et vous êtes en mesure de passer sans trop de peine le premier examen de la Sorbonne. Je vous engage à essayer.
— J’ai déjà dit à Mlle Aubry que je comptais m’y présenter, monsieur.