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CONCLUSION.

où tu voudras, ma chérie, mais pourquoi n’irions-nous pas d’abord un peu plus loin, pourquoi ne partirions-nous pas dès à présent avec ta sœur ? »

Yette jeta un cri de joie.

« Je n’osais te le demander, mon bon Franz ! »

Et se tournant vers Mesdélices qui venait d’entrer :

— Nous t’emmenons, ajouta-t-elle.

Moë que allé tou ! Moë ié contente ! déclara Mesdélices. — Elle riait et se frottait les mains. — Moë ié contente ! mais pays moë pas sé pays moë si mamselle Yette pas té là[1]



  1. J’irai aussi ! Je suis contente ! mais mon pays ne serait plus mon pays si Mlle Yette n’était pas là !