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XXV

1. Les gardiens. Pourquoi le pluriel en cette occasion puisque Beowulf, dans son expédition, n’a tué que la mère de Grendel ? Le pluriel étant du reste assez souvent employé au lieu et place du singulier dans notre poëme, il convient de ne pas attacher une grande importance à ce fait.

2. Les sept vers qui suivent ne renfermant que des redites j’ai cru devoir les passer sous silence.

3. Garde. L’anglo-saxon est scenne. On ignore le sens exact de ce mot ; Grein traduit par partie de la poignée et par Schutzblatt en faisant suivre ces définitions de points d’interrogation.

XXVI

1. De longues années, mot-à-mot cent missera. Ce mot, qui est islandais, signifie une demi-année, un semestre, mais il est pris ici dans une acception générale pour désigner un espace de temps considérable.

2. Seront communs entre nous : nous les partagerons.

3. Ces mots : « l’astre brillant vint glisser sur les plaines » n’existent pas en réalité dans le ms. ; ils sont suppléés en partie par Heyne dans son édition de Beowulf publiée à Paderborn ; Grein remplit la lacune du texte par cette phrase : « l’éclatante lumière vint alors briller sur les ombres. » Le ms. porte seulement : « Tha com beorht (alors vint le brillant……) scacan (glisser.) »

XXVII

1. Allusion à une ancienne coutume germanique par suite de laquelle les fils des rois s’engageaient dans la suite des souverains étrangers. Beowulf prédit au fils de Hrothgar un bon accueil au cas où il voudrait se rendre à la cour de Gothie.

XXVIII

1. Le passage relatif à Thrytho serait resté inintelligible si l’on avait continué, ainsi que le faisaient les anciens commentateurs du poëme, à le rapporter à Hygd, l’épouse de Hy-