Page:Berenger - La Femme du capitaine Aubepin.djvu/228

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

chait lui-même, pour une partie de la journée, aux obsessions et aux larmes qu’il avait bravées la veille.

Le comte ne parut pas trop fâché non plus.

— Vicomte, dit-il, croyez-vous que je puisse avoir l’honneur de me représenter dans la soirée chez la comtesse ?

– Faites mieux, dit Antonin, qui espérait une grande distraction pour sa mère de la présence d’un tiers.

– Quoi donc ?

– Offrez-lui votre bras pour la conduire à la Retraite aux flambeaux.

– Très-volontiers. C’est un joli spectacle ?

– Infiniment curieux.

– Je viendrai me mettre à ses ordres. Je vais, en attendant, rejoindre ma caravane de Parisiens.

Ils se séparèrent. Le comte prit la route du Grand-Mourmelon, et retrouva, non sans peine, dans le cabinet le moins banal de l’hôtel des Trois-Pignons, les deux couples qu’il escortait, et qui témoignèrent une joie modérée de son prompt retour.

Le capitaine Aubépin, décoré de la main de