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Page:Berenger - Les Filles du colonel.djvu/103

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— Mademoiselle Hortense a bien voulu venir ce matin me communiquer un secret pour faire les marrons glacés qui va me mettre au mieux avec M. Fontille, dont le péché mignon est la friandise.

— Je reconnais à Hortense les talents culinaires les plus variés.

— De même que sa sœur, Marcelle a tous les talents artistiques.

— Oh !… elle peint seulement. Occupation charmante.

— Et surtout distraction agréable.

— Dérivatif aux rêves déjeune fille.

— Marcelle est une imagination paisible.

— Qui trouble beaucoup les autres, toutefois.

— Croyez-vous ?

— J’en suis sûre.

— Nous y voilà ! pensa madame de Clarande en devenant très-attentive.

— J’ai même accepté la tâche… délicate, de rendre un peu de calme, si c’est possible, à l’un de vos amis, qui n’en a plus du tout.

— Voyez-vous cela !

— Du tout, du tout, madame.

— Et comment comptez-vous y parvenir ?