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Page:Berenger - Les Filles du colonel.djvu/27

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babilité, lui offrirait une abondante pépinière de gendres.

Les quelques jours qui suivirent furent employés en visites d’adieu aux relations parisiennes, aux ménages du régiment de lanciers que l’on quittait.

Puis vinrent les préparatifs de départ, grosse affaire, quand une famille se compose de quatre dames et transporte trente et un colis.

Ces trente et un colis se divisaient de la sorte :

Sept pour le colonel et madame de Clarande.

Cinq pour le linge, les cristaux, la porcelaine, etc.

Deux pour le piano et quelques menus objets d’ameublement.

Trois pour Hortense.

Onze pour Judith.

Deux pour Marcelle.

Un pour la femme de chambre et l’ordonnance, qui mettaient en commun leurs cœurs et leurs richesses.

Les transports de la guerre amenèrent ce volumineux chargement en gare de Vienne, où la famille de Clarande, arrivée la veille, s’occupait