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Page:Berger - Les Femmes poetes de l Allemagne.djvu/32

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dans celles de Fulda et de Saint-Gall. Presque toutes les œuvres traitaient de sujets empruntés à la Bible ou à l’Histoire ancienne.

Rotswitha suivit l’impulsion donnée.

Outre une Histoire de l’abbaye de Gandersheim, elle a composé six comédies, dignes, dit un critique enthousiaste, de supplanter Térence. Les titres de ces pièces sont : Abrahamus, Sapientia (mère des trois vertus théologales), Gallicanus, Dulcitius, Paphnutius, Callimachus.

Traduits plus tard, en partie, en langue moderne, par J. Bendixen, en 1850, ces ouvrages ont été édités, en 1858, par K.-A. Barach (Nuremberg).

De plus, Rotswitha est l’auteur d’un long poème rimé en hexamètres, à la louange de l’empereur Otto Ier (Loblied auf Otto Ier).

Dans les temps modernes, un doute a été émis sur l’authenticité de ces œuvres par le professeur Joseph Aschbach[1], qui, avec beaucoup de finesse et d’érudition, cherche à prouver que les travaux de la poétesse ne

  1. Mort à Vienne en 1822