Aller au contenu

Page:Berger - Les Femmes poetes de l Allemagne.djvu/46

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Nous avons, de préférence, extrait de son œuvre, deux morceaux sur la louange divine, comme étant d’inspiration plus personnelle.

I. L’Impérieux Désir.

Ainsi que le vent d’abord doucement se lève — et croît de plus en plus, — jusqu’à ce qu’avec fracas — il pénètre dans les taillis épais en mugissant — et entraine toujours plus vite les vapeurs et les airs,

Ainsi s’augmente, ô Jésus, mon désir — de Toi, et s’accroit comme le torrent de ta grâce — qui, dans notre mémoire, trouve l’écho de ta louange — et la perpétue de façon puissante !

De temps à autre, le vent apporte à la terre la féconde pluie ; — de même la grâce divine fertilise les œuvres, — en même temps qu’elle réjouit notre cœur.

Mais le vent n’agite pas autant de rameaux dans les bois — que la grâce, en moi, fait vibrer de consolation et d’espérance.

II. Cantique du Printemps.

Réjouissez-vous, arbres ! chantez, oiseaux ! dansez, fleurs ! riez, prairies ! — Saute, toi, petite source ! Murmure, ô ruisseau ! jouez, douces brises ! — Gonflez-vous de plaisir, rivières calmes et coulez rapides ! — Offrez tous vos louanges au Créateur