Nous avons, de préférence, extrait de son œuvre, deux morceaux sur la louange divine, comme étant d’inspiration plus personnelle.
Ainsi que le vent d’abord doucement se lève — et croît de plus en plus, — jusqu’à ce qu’avec fracas — il pénètre dans les taillis épais en mugissant — et entraine toujours plus vite les vapeurs et les airs,
Ainsi s’augmente, ô Jésus, mon désir — de Toi, et s’accroit comme le torrent de ta grâce — qui, dans notre mémoire, trouve l’écho de ta louange — et la perpétue de façon puissante !
De temps à autre, le vent apporte à la terre la féconde pluie ; — de même la grâce divine fertilise les œuvres, — en même temps qu’elle réjouit notre cœur.
Mais le vent n’agite pas autant de rameaux dans les bois — que la grâce, en moi, fait vibrer de consolation et d’espérance.
Réjouissez-vous, arbres ! chantez, oiseaux ! dansez, fleurs ! riez, prairies ! — Saute, toi, petite source ! Murmure, ô ruisseau ! jouez, douces brises ! — Gonflez-vous de plaisir, rivières calmes et coulez rapides ! — Offrez tous vos louanges au Créateur