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Page:Berger - Les Femmes poetes de l Allemagne.djvu/61

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première fois par les disciples de Klopstock, fut le lien d’une génération de poètes appartenant à la même école, dite de Gœttingue, et qui constitua une sorte de Pléiade. C’était un honneur de collaborer à ce recueil. Goethe ne dédaigna pas d’y inscrire sa signature. Plusieurs anthologies ont été créées ensuite sous le même titre par les écoles successives.

Amalie de Hellwig, nommée dame d’honneur de la princesse de Weimar, connut à cette cour le baron de Hellwig qu’elle épousa.

Outre ses poésies lyriques, elle écrivit un ouvrage en collaboration avec Karoline de la Motte-Fouqué, seconde femme de cette sorte de Don Quichotte allemand qu’était le baron-poète Frédéric de la Motte-Fouqué, descendant d’une famille française chassée de son pays par la révocation de l’Édit de Nantes.

Ce livre, appelé sans prétention Taschenbuch (Livre de poche), est un recueil de fables et légendes, parmi lesquelles se trouve le récit le Puits du loup, populaire en Allemagne.

Amalie de Hellwig était peintre en même temps que poète. Elle s’occupa beaucoup de l’art ancien allemand à Heidelberg, où elle