sous le pseudonyme de Tian, qui se tua plus tard à Rudesheim, en 1806, et J. Kreuzer, philologue de Heidelberg, avec lequel Karoline était en relations amoureuses.
Un troisième livre d’échange de lettres est intitulé du nom de ses deux héros : Ilus Pamphilius et Ambrosia.
On y trouve de piquants détails sur la fiancée d’alors de Pamphilius, Marie Nathusius, née Schele, auteur de plusieurs œuvres en prose. Son récit : Eine Geschichte die nicht mit einer Heirat schliest (Un récit qui ne se termine pas par un mariage), [1857], atteignit huit éditions et fut traduit en plusieurs langues. La plupart des jeunes filles françaises l’ont lu, grâce à la traduction de Mme Emmeline Raymond[1].
Bettina écrivit aussi des souvenirs sur son frère, et sa propre correspondance sert à préciser les plans littéraires du petit groupe romantique, notamment en faveur de la propagation des chants et récits populaires, que Bettina jugeait une source vivifiante pour la rénovation littéraire allemande.
- ↑ Firmin Didot, éd. (1876).