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Page:Berger - Les Femmes poetes de l Allemagne.djvu/84

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Il est heureux que « l’indiscrétion » des lettrés ait remis les choses au point, non seulement pour la gloire littéraire de Marie-Anne Villemer, mais pour celle de la poésie féminine allemande tout entière, puisque, selon M. Bossert, qui partage en cela l’avis d’un éminent critique allemand[1], « Marie-Anne peut être considérée — si l’on envisage la qualité plutôt que l’étendue de son œuvre — comme la plus grande des femmes poètes de l’Allemagne ».

Nous revenons à une inspiration différente avec trois contemporaines de Bettina et de Marie-Anne Villemer, Agnès Franz, Méta Heuzer et Luise Hensel, liées, elles, par une fraternité encore plus étroite que celle qui unissait Amalie von der Hellwig, Karoline Rudolphi et Élise de Recke. L’inspiration de toutes trois est spirituelle, et leur but commun fut d’être des apôtres du bien.

Il faut remarquer que la poésie religieuse

  1. Wilhem Scherer.