Aller au contenu

Page:Bergerat - Les Deux Waterloo, 1866.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

II

Sur le plateau de Mont-Saint-Jean,
Perçant les nuages d’écume,
L’arc-en-ciel aspire la brume
Qui s’envole vers l’Océan ;
Le bois, où l’aube s’est enfuie,
Tord ses cheveux noyés de pluie
Sous la brise qui les essuie
Au manteau moiré du terrain. —
Aux versants de l’amphithéâtre
Une double masse rougeâtre
S’allonge sur les rocs d’albâtre
Ainsi que deux serpents d’airain.