Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 1, 1911, 3e mille.djvu/290

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gauche, mon vieux, de la senestre, celle qui chez les civilisés est à demi ankylosée. De telle sorte qu’à Satory, ils ont été forcés de me relâcher. Il n’y avait aucune preuve contre moi. Les lignards eux-mêmes se refusèrent à tout témoignage. Ils avaient été indignés de la dureté du capitaine envers le pauvre vieux au pot au lait et ils me savaient bon gré d’avoir exprimé ce qu’ils en pensaient. « Ah ben, vous, fit le caporal, si vous croyez que je n’ai pas vu votre manège ! Vous devez être saltimbanque ! »