Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 1, 1911, 3e mille.djvu/296

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demi-sommeil, il me sembla que, du jardin, on ouvrait ma fenêtre avec une certaine violence. Si c’était un voleur, il tombait mal. Si c’était un camarade, il était chez lui. Inutile de me déranger dans ce cas ou dans l’autre. D’ailleurs, le bruit avait cessé presque aussitôt. Quand je descendis, une heure après, je trouvai sur la table un morceau de journal déchiré, sur lequel je lus les mots suivants :

« Mon pauvre daron est mort cette nuit. Je l’aimais bien. »

Le « daron » c’était le père Charpentier.