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XI

LE CHINOIS DE GAUTIER


« Tin-tun-ling au public français.

« J’ai composé cette histoire en prison.

« Quoique je ne sois qu’un pauvre lettré chinois de la province de Chang-Si, vous la lirez peut-être avec intérêt.

« Quatorze années sont tombées dans l’oubli depuis que j’ai quitté l’Empire du Milieu. J’ai marché sur la terre de vos ancêtres et j’ai trouvé les hommes de l’Occident bons et généreux.

« Un jour, dix mille fois heureux, j’ai rencontré Théophile Gautier. Son cœur était vaste et bienveillant ; il m’a ouvert sa maison où je suis entré. Il fut pour moi comme un hôte céleste et une bienfaisante lumière. Il a salué le siècle ; que son corps soit tranquille.