Aller au contenu

Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 3, 1912.djvu/11

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


SOUVENIRS D’UN ENFANT DE PARIS





DE L’ESCAUT À L’AMSTEL
ET DE RUBENS À REMBRANDT



LETTRES BELGES ET NÉERLANDAISES

Lettre I

Anvers, 15 août 1877.
Ma chère femme,

Nous y voici, Kæmmerer et moi, à Anvers d’abord, en pleines fêtes de Rubens. — La ville présente le spectacle le plus animé et le plus pittoresque : toutes les têtes sont en l’air, tous les bras sont en mouvement. Elle est sens dessus dessous, elle ressemble aux coulisses d’un théâtre de féeries dans l’entr’acte qui précède l’apothéose ou le tableau à effet. C’est fort amusant à voir, et nous passons de bons moments à badauder et à voir poser les lampions.