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Page:Bergerat - Souvenirs d’un enfant de Paris, vol. 3, 1912.djvu/302

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III

REFONTES


Il va sans dire, et je vous conjure de le croire, que je ne vous donne pas Le Nom pour un chef-d’œuvre. Le peu que vaut l’ouvrage lui vient de son aventure et de ce qu’elle enseigne de la vie théâtrale à ceux que les trente-six chandelles du lustre éblouissent encore. Je sais que je ne leur en éteindrai pas une aux cils, et on ne sauve pas les phalènes. Le conseil d’Alfred de Musset de s’en tenir au spectacle dans un fauteuil et de lâcher sagement la rampe, ne fut et ne sera jamais suivi par personne ; le désert se fait de lui-même autour du prêche.

Mais Le Nom a eu cet honneur au laurier amer de compter parmi les fours célèbres du dernier siècle. Il relève à ce titre de notre historiographie dramatique, c’est une date sarceyenne, on s’y reporte en critique. Voilà pourquoi je m’étends, un peu indiscrètement peut-être, sur ses vicissitudes, il y a cas de document. Enfin, de l’Odéon tout est gai,